JEUNES CHARRUES 2013

> Lauréat Tremplin Pays Rennes

Superets

Ils sont 10 lauréats à avoir remporté le Tremplin de leurs "pays", la première étape du dispositif Jeunes Charrues. Une sélection devant jury qui les emmène désormais vers le public des Vieilles Charrues pour leur premier concert au Festival carhaisien en jullet 2013. Avant de les découvrir sur scène et sur notre stand Jeunes Charrues/Espaces culturels, Bretagne au coeur les a soumis à un dernier interrogatoire. C'est le groupe Superets qui s'y colle.


L'interview Bretagne au coeur

>"Il était une fois" Superets... ?

Tout a commencé par une étincelle, une pichenette, qui finalement fit boum. Puis vinrent les monocellulaires, les dinosaures, les singes, et les humanoïdes, on se situe à peu près à ce niveau là. Notre rencontre est principalement due à l'alignement d'Alpha du Centaure et de Proxima 8 entre l'hiver 1989 et l'été 1990. Nous nous sommes retrouvés à Rennes, en 2010, avec l'envie d'en découdre avec l'évolution. Romain tenait dans une main une basse, dans l'autre son clavier, François avait toujours ses baguettes dans ses poches, Léo ne quittait pas sa 6-cordes et Hugo bricolait ses machines.

De goûters en apéros, nous avons découverts que nous partagions les mêmes influences et aspirances, nous nous sommes donc rendus à l'évidence qu'il nous fallait fonder les Superets, parce que c'est super, etc...

 

On a réalisé que l'univers nous protégeait quand nous avons eu cet accident en 2012, au retour d'un concert. La voiture était pliée, mais nous comme notre matériel en sommes ressortis indemnes. Un policier de Loué nous dira : "Vous êtes des miraculés ! "

 

>Quel est votre univers musical ?

Nous sommes chacun très éclectiques dans nos goûts musicaux, mais nous nous

rejoignons sur nos influences principales, qui vont de la pop french freakbeat des 60's au shoegaze psychédélique du Brian Jonestown Massacre, sans oublier des incursions par les hymnes clubs de Fatboy Slim, ou les envolées surf de Dick Dale. C'est un peu comme un couscous musical, la base a beau être identique, d'un morceau à l'autre la recette varie toujours. Dans l'ensemble, nous restons tout de même de grands défenseurs de la mélodie, toujours en quête de la syncope qui claque, du gimmick qui reste en tête pour la journée.

 

La majeure partie de l'écriture et de la composition est gérée par Léo, et le tout passe ensuite à ce qu'on appelle le "filtre Superets", ou nous faisons tourner et retourner le morceau en séance de travail, ou nous modelons la structure et les textures jusqu'à obtenir le résultat voulu. Ça termine toujours par une réflexion commune.

 

>Que retenez-vous de votre Tremplin Jeunes Charrues ?

C'est un tremplin qui, dès l'épreuve de la finale par pays, procure une visibilité importante. Nous avons été bluffés par le public lors du concert à l'Antipode, qui est venu en nombre et en forme, il y avait une sacrée ambiance !

Dans l'ensemble, nous avions déjà abordé ce concert non pas comme une compétition mais comme une chance de se produire devant un public nouveau (5 groupes aux styles radicalement différents étant invités à cette soirée).

Pouvoir jouer le samedi à 17h dans ce festival ou la fréquentation totale est de quelques centaines de milliers de personnes, promet une expérience riche en émotions, on a hâte ! De plus, le fait d'avoir été sélectionné pour se produire au festival permet non seulement de faire connaître notre projet aux festivaliers, mais aussi aux professionnels de la musique, qui viennent chercher dans ces événements de jeunes groupes avec qui collaborer.

Dans l'immédiat, ça nous permet aussi de justifier notre vie de Bohême à nos familles, ils ont tous été fiers d'apprendre qu'on se produirait à Carhaix.


>Les Vieilles Charrues et vous, une vieille histoire ?

Romain, Léo et Hugo ayant grandi à Rennes, ils sont (évidemment) passé par le festival durant leur adolescence. François lui, n'a rejoint la Bretagne qu'à ses 19 ans, et préfère de toutes façons ses pantoufles et son matelas en plumes aux charmes rustiques du camping sauvage. On se rappelle du concert de Daho ou il présentait "l'invitation" ou le super live de Does It Offend You Yeah, et ce pourquoi les Charrues restent constamment un festival agréable, c'est parce que l'ambiance est franchement à la bonne camaraderie !

 

>En scène par Toutatis ! Et juste avant ça donne quoi ?

Lorsque l'on monte en scène ça n'est pas très calculé. On ne stresse pas beaucoup, du moins on oublie vite, on a juste hâte d'en découdre. On prend tous les concerts pour un défi : Si l'ambiance et le public sont là, il ne faut pas se rater. Si les gens sont sur la défensive, il faut aller les chercher, s'ils ne sont pas en nombre alors il faut donner l'impression qu'il le sont... Surtout ne pas se laisser aller à l'amertume si les choses ne se passent pas comme prévu.
On a pas de rituel particulier. On s'échauffe un peu, on ne se dissipe pas trop, on arrête de boire des coups, on ne se goinfre pas, mais rien de plus. On enfile une chemise psychédélique et on y va.

 

 

EN SAVOIR PLUS :


 


Superets (vidéo)


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